CULTURE AFRO-BRÉSILIENNE I
(Culture et Théorie Sociale)
Ivan da Silva Poli (Université de São Paulo) ivan.poli@alumni.usp.br
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CULTURE AFRO-BRÉSILIENNE I
Culture et Théorie Sociale
RÉSUMÉ.
- Introduction .
- Culture et théorie sociale
1.1– Violence symbolique, reproduction et hégémonie culturelle.
1.2- Concepts de culture, de race, de racisme, d’ethnocentrisme, de préjugés et de discrimination raciale.
1.3 – Hiérarchies sociales et culturelles.
1.4 – Capital social et capital culturel.
Introduction.
Les dernières années après la chute de l’ordre néolibéral et par conséquent de l’Ordre Monopolaire qui a connu son avènement avec le Consensus de Washington au détriment de la consolidation d’un Nouvel Ordre Multipolaire plus inclusif et moins oppressant que le précédent, les revendications des blocs économiques du Sud avant tout la promotion de leurs processus de décolonisation et de Renaissances Culturelles qui en découlent afin de favoriser l’alignement économique de ces différents blocs afin qu’ils puissent avoir une plus grande influence dans les organisations multilatérales et inaugurer un nouveau dialogue Sud Nord avec ses conséquences Transformation dans les relations d’hégémonie culturelle que ces blocs d’ici 2030 producteurs de 80% du PIB mondial pourront établir.
Par conséquent, dans nos Renaissances (africaine, latino, russe, hindoue, chinoise, d’Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient), nous devons commencer à faire nos devoirs dans nos propres arrière-cours, en commençant par promouvoir le processus de décolonisation de nos élites culturelles, en particulier dans le milieu universitaire. et la production de connaissances, car en ces temps nouveaux où l’Ordre néolibéral des marchés et ses mains invisibles ont prouvé ce qu’ils sont devenus dans nos économies après l’avènement de la faillite de Leman Brothers en 2008 avec la crise de ce modèle, la nécessité de le développement de processus “réels et solides” dans nos modèles économiques qui sont en harmonie avec nos propres vocations et conformément à nos caractéristiques culturelles fondamentales qui passaient souvent par des mécanismes qui ont conduit à l’effacement épistémologique du cadre de nos valeurs civilisationnelles d’origine nécessaire à la mise en place de ce processus de développement de nos économies « réelles » selon nos propres vocations.
Dans ce contexte, le sauvetage de nos valeurs civilisatrices de matrices africaines et indigènes prend une importance qui va au-delà de sa pure reconnaissance institutionnelle pour des raisons de simple appréciation de notre culture dans le cadre d’une construction identitaire nationale, en plus, elles gagnent importance centrale dans notre processus de développement économique et social dans ce nouveau contexte de ce nouvel Ordre Mondial Multipolaire dans lequel les Études de cette Anthropologie Culturelle de l’Économie, issues de nos valeurs Civilisatrices acquièrent une valeur et un poids central.
Ainsi, en introduisant les arguments pour l’Étude de l’œuvre en question, j’attire l’attention sur ceux-ci d’une manière novatrice, que j’explique au cours de l’ouvrage pour montrer que même s’il traite en grande partie d’aspects formels au sein des Études de la décolonialité qui tels thèmes sont liés à nos sociétés traditionnelles de matrices africaines et indigènes tactiles et de manière exhaustive lorsque cela est nécessaire, ce n’est plus un travail avec la vision habituelle sur le sujet, Bien qu’il traite les thèmes avec toute la formalité nécessaire, ce travail entend être innovant, pionnier et avant-gardiste dans ce qu’il propose, au-delà de la simple étude classique des thèmes en question sans apporter en soi aucun fait ou nouvelle vision critique et décoloniale et qui n’est pas essentiel en ce moment de transformations dans les relations culturelles et en Géopolitique Internationale par laquelle passe notre monde.
Dans tous les cas, nous étudierons les aspects culturels de nos peuples de matrices africaines et indigènes sous ce prisme décolonial critique et innovant nécessaire au processus de décolonisation que nos élites culturelles, dont font partie les publics cibles de cet ouvrage en tant qu’enseignants, formateurs d’enseignants et les étudiants universitaires, en particulier des sciences humaines à tous les niveaux.
Bonne lecture et voyage symbolique et culturel ( décolonial ) dans nos traditions ancestrales des matrices africaines et autochtones
- Culture et théorie sociale
1.1 – Violence symbolique, reproduction et hégémonie culturelle .
Avant d’introduire toute discussion sur le racisme ou la question liée à l’application des lois 10645/08 et 10538/03, qui traitent à leur tour de l’introduction des questions liées à la culture afro et indigène dans l’éducation, nous devons introduire un cadre théorique ainsi que la discussion correspondante à ce qu’est la violence symbolique, la reproduction culturelle – et l’école dans ce contexte de l’espace où cette reproduction opère – et par conséquent le concept d’hégémonie culturelle, ainsi que le besoin de transformation dans les relations d’hégémonie culturelle dans notre culture Décolonisation débat et anti-raciste.
Pour commencer à présenter notre cadre théorique, je dois exposer la théorie de la reproduction et de la violence symbolique de Pierre Bourdieu.
Selon cet auteur dans son ouvrage, La Reproduction :
Tout pouvoir de violence symbolique, c’est-à-dire tout pouvoir qui parvient à imposer des sens et à les légitimer, en masquant les rapports de force qui sont à leur base, ajoute sa propre force, c’est-à-dire qu’il est proprement symbolique à ces rapports .
Ainsi, la violence symbolique se produit lorsque la culture de la classe dominante s’impose comme une culture hégémonique et légitime, se superposant à toutes les autres cultures.
Selon le même auteur, l’espace principal dans lequel ce fait se produit est dans l’institution scolaire, comme il le déclare :
Toute action pédagogique est objectivement une violence symbolique comme imposition, par un pouvoir arbitraire d’un arbitraire culturel.
L’action pédagogique est objectivement une violence symbolique, dans un premier sens, alors que les rapports de force entre les groupes ou les classes constituant une formation sociale sont à la base de l’arbitraire de pouvoir conditionnant l’établissement d’un rapport de communication pédagogique. C’est-à-dire l’imposition et l’inculcation d’un arbitraire culturel selon un mode tout aussi arbitraire d’imposition et d’éducation (éducation).
L’action pédagogique est objectivement une violence symbolique, en un second sens, dans la mesure où la délimitation objectivement impliquée dans le fait d’imposer et d’inculquer certaines significations, consenties par la sélection et l’exclusion qui lui sont corrélées, comme dignes d’être reproduites par une Action Pédagogique, elle reproduit (au double sens du terme) la sélection arbitraire qu’un groupe ou une classe opère objectivement et à travers son arbitraire culturel.
Le degré objectif d’arbitraire, du pouvoir d’imposer une action pédagogique, est d’autant plus élevé que le degré d’arbitraire de la culture imposée est lui-même plus élevé.
Selon l’auteur, cette action d’inculquer l’arbitraire culturel est légitimée par l’Autorité pédagogique, à laquelle il se réfère comme suit :
[…] L’action pédagogique implique nécessairement, comme condition sociale, l’exercice de l’autorité pédagogique et l’autonomie relative de l’instance chargée de l’exercer.
Dans le même ouvrage, Bourdieu affirme que celui qui fait cette inculcation de l’arbitraire culturel légitimé par l’autorité pédagogique fait prolonger son effet au-delà de l’acte d’action pédagogique par un travail pédagogique visant spécifiquement cette inculcation hors du milieu scolaire. A cet égard, l’auteur précise :
En tant qu’imposition arbitraire d’un arbitraire culturel qui assume une autorité pédagogique, c’est-à-dire une délégation d’autorité, qui implique que l’instance pédagogique reproduise les principes de l’arbitraire culturel, imposés par un groupe ou une classe comme dignes d’être reproduits, tant par à la fois son existence et le fait de déléguer à une instance l’autorité indispensable pour la reproduire, l’action pédagogique implique le travail pédagogique comme travail d’inculcation qui doit durer suffisamment longtemps pour produire une formation durable : c’est-à-dire un habitus comme produit de l’intériorisation des principes d’un arbitraire culturel capable de se perpétuer après la cessation de l’Action Pédagogique et, donc, de perpétuer les principes de l’arbitraire intériorisé dans les pratiques.
De cette façon, l’auteur prend l’argument que l’ensemble du système éducatif, à partir de l’action pédagogique dont la fonction est d’inculquer un arbitraire culturel, légitimé par l’autorité pédagogique et perpétué par le travail pédagogique, est l’espace qui fait que ce système se déroule , être l’agent de la reproduction culturelle qui devient à son tour responsable de la reproduction des structures sociales en vigueur dans une société donnée. Dans cette partie, l’auteur déclare :
Tout système éducatif institutionnalisé doit ses spécificités de structure et de fonctionnement au fait qu’il est nécessaire de produire et de reproduire, par les moyens propres de l’institution, les conditions institutionnelles dont l’existence et la persistance (auto-reproduction de l’institution) sont nécessaires à la fois pour l’exercice de sa fonction d’inculcation et à l’accomplissement de sa fonction de reproduction d’un arbitraire culturel dont il n’est pas le producteur (reproduction culturelle) et dont la reproduction contribue à la reproduction des rapports entre groupes ou classes (reproduction sociale).
Ainsi, en résumé, l’auteur nous expose que cette inculcation de l’arbitraire culturel se produit à travers l’Action Pédagogique, qui est légitimée par l’autorité pédagogique qui se fait à travers le Travail Pédagogique avec lequel cette inculcation est consolidée et que, de cette manière, le système d’enseignement devient un espace de reproduction culturelle qui aboutira à la reproduction des rapports sociaux prévalant dans la société en question. De cette manière, un ordre est maintenu qui profite aux membres des classes dominantes dans ce processus de reproduction culturelle et sociale.
Dans cette perspective qui fait de l’espace scolaire l’espace de reproduction culturelle et sociale, l’un des éléments centraux est la forme d’appropriation du langage. L’action pédagogique d’inculquer un certain arbitraire culturel passe aussi par le processus d’appropriation linguistique qui tente d’inculquer l’habitus linguistique de la culture de classe intellectuellement et souvent financièrement dominante.
Comme le démontre Pierre Bourdieu lui-même dans son ouvrage « Mercado das Trocas Lingüísticas » (1974), la norme cultivée de la langue est toujours plus proche de l’habitus linguistique de la classe culturellement dominante, ce qui en fait la norme à reproduire et à enseigner à l’école. l’environnement, rendent les membres de cette classe moins susceptibles de souffrir d’échec scolaire. Ainsi, ce processus de reproduction culturelle, qui fait de l’institution scolaire son espace central, contribue à la reproduction des rapports et, par conséquent, des structures sociales actuelles et au maintien d’un ordre qui profite à la classe culturellement dominante, comme le traite le même auteur. dans son ouvrage “La Reproduction” (1970).
Dans ce processus de reproduction, la marginalisation de tout l’univers symbolique et culturel des membres de cultures autres que celle culturellement dominante est évidente et qui, selon Bourdieu, est la seule digne d’être reproduite et inculquée dans son arbitraire culturel. En conséquence, non seulement l’univers symbolique mais aussi les habitus linguistiques de ces classes sont également marginalisés et l’auteur n’esquisse dans sa théorie aucune possibilité ou alternative dans laquelle ces habitus pourraient être utilisés d’une manière ou d’une autre pour inverser ce processus.
Bourdieu reste en tout cas pessimiste par rapport aux divisions voire au renversement de cette situation. Notre académie, dans la plupart des pays où cet auteur a une grande influence, notamment en Amérique latine, en reproduisant le discours de l’auteur et en ne cherchant pas les moyens de renverser cette situation, réaffirmant le pessimisme de Bourdieu, transforme ce pessimisme en déterminisme sociologique et finit par fonctionner comme promoteur et formateur intellectuel d’un système éducatif qui forme des professionnels pour travailler dans ce processus de reproduction culturelle et sociale dans nos pays.
La critique de ce déterminisme sociologique tel que défini par des intellectuels existentialistes comme Sartre en citant ces aspects de l’œuvre de Pierre Bourdieu a également été critiquée et remise en cause par plusieurs auteurs issus d’écoles qui ont remis en cause les théories de la reproduction dans les années 1980, comme Charlot et Lahire.
Cependant, dans le cadre de cet ouvrage, surtout, le discours de l’auteur dans le sens de promouvoir ces reproductions dans nos systèmes éducatifs est indéniable. Nous ne pouvons pas nier l’utilité de cette étude et réflexion, qui nous montre une réalité qu’il faut comprendre. Cependant, la manière dont notre académie réagit à son discours jusque-là défaitiste, en transformant le pessimisme de Bourdieu en déterminisme, comme l’affirmaient les existentialistes, donne l’impression qu’il n’y a pas d’alternative pour renverser la situation, ce qui nous fait souvent ignorer ou nous n’avons pas donné pertinence à d’autres expériences d’autres auteurs qui ont tenté de rompre avec ce processus qui fait de l’école un espace de reproduction culturelle et par conséquent sociale.
Autrement dit, il est indéniable qu’on ne peut ignorer la validité et la légitimité du discours et de la recherche de Bourdieu, mais la question centrale réside dans la manière dont on réagit à ce discours, qu’il s’agisse de transformer le pessimisme de l’auteur en déterminisme sociologique, ou de chercher des alternatives à renversement de cette situation à partir de réflexions sur celle-ci.
Ainsi, ces réflexions nous amènent à la nécessité d’un débat sur le changement des rapports d’Hégémonie Culturelle pour que les transformations sociales soient consolidées.
En résumant le processus de Violence Symbolique – avec sa conséquence d’inculcation de l’arbitraire culturel – qui conduit à la Reproduction Culturelle principalement à partir de l’Éducation, nous avons, selon Pierre Bourdieu, que “l’Action Pédagogique” est responsable de l’imposition d’un arbitraire culturel – c’est-à-dire une culture arbitraire par rapport à celle des élèves des classes populaires, surtout – qui reproduit le discours idéologique de la Culture de la Classe Dominante comme étant le seul digne de se reproduire et de s’imposer comme hégémonique dans l’Enseignement Public, sans place pour une autre expression légitimant l’identité culturelle des étudiants – afro-descendants dans notre cas, surtout – des médias populaires.
Cela se fait, selon Bourdieu, à travers une « Autorité Pédagogique », représentée par la figure de l’enseignant et le corps pédagogique, qui réalisent à leur tour ce que l’auteur appelle le « Travail Pédagogique » qui fait cette inculcation de l’arbitraire de la culture. de classe dominante se consolide et se reproduit au-delà du moment initial où s’exerce « l’Action Pédagogique », responsable de cette inculcation de cet arbitraire culturel.
De cette façon, le « système d’enseignement » dans son ensemble, selon Bourdieu, fonctionne comme un grand reproducteur de ces rapports culturels, c’est-à-dire ne produisant pas, ne reproduisant pas la culture, ce qui empêche des changements effectifs et durables dans les rapports sociaux, car selon Pour l’auteur, les rapports sociaux ne changent en fait que pour pouvoir se consolider, à partir de la transformation des rapports culturels, avec le processus conséquent de Changement dans ces rapports également culturels d’Hégémonie.
Bref, selon cette théorie, il n’est possible de changer les rapports sociaux que lorsqu’il y a changement et transformation des rapports culturels, et que la culture de la classe dirigeante n’est plus reproduite par le système éducatif, et qu’il y a production culturelle là où il y a était la reproduction o qui laissera un espace pour la transformation des relations d’hégémonie culturelle qui apportera la transformation effective des relations sociales en faveur des classes les moins favorisées et culturellement marginalisées de manière arbitraire, provoquant ainsi l’inversion conséquente du processus de Symbolique Violence.
Dans ce contexte, les lois 11645/02 et 10639/03, en reconnaissant l’importance d’insérer les cultures afro et indigènes dans l’éducation, auparavant marginalisées, contrairement à la culture eurocentrique, arbitraire par rapport aux populations d’ascendance africaine, surtout, qui sont la majorité dans l’Éducation Publique, principalement, œuvre à l’interruption du processus d’inculcation d’une culture arbitraire dans un processus de Violence Symbolique, permettant à ces populations d’assimiler cet arbitraire culturel eurocentrique, et son « capital symbolique », à partir des références qui leur sont propres. Univers Symbolique et ainsi cesser d’être assimilé par cet arbitraire culturel eurocentrique (Arbitraire culturel).
Ainsi, au lieu d’être assimilées par l’arbitraire culturel, ce seront ces populations afro-descendantes qui assimileront cet arbitraire culturel et son capital symbolique à travers leur Univers symbolique d’origine, ce qui rendra possible la rupture du processus de reproduction culturelle et le changement conséquent dans les relations des processus culturels, avec le début d’un processus de production culturelle – et non plus de reproduction – qui aura ses effets immédiats dans la transformation des relations sociales afin qu’elles soient consolidées à partir du changement conséquent dans les relations d’hégémonie culturelle en faveur des populations afro-descendantes (et indigènes) qui sont en fait majoritaires au sens absolu dans le pays, même si elles sont actuellement minoritaires au sens social, ce qui est précisément dû au processus actuel de Reproduction Culturelle causé par la non -application effective des lois 10639/03 et 11645/08 dans l’Éducation, même aujourd’hui, près de 20 ans après sa création.
L’expérience des processus de colonisation dans les Amériques, en Asie et en Afrique, nous a clairement montré que les relations d’hégémonie culturelle déterminent les relations d’hégémonie sociale et économique, donc, en conclusion, il n’y a pas de processus de transformations sociales qui se consolident sans le transformation des rapports d’hégémonie culturelle qui s’opère parallèlement à la prise de conscience de la conscience de classe.
Notre récente expérience brésilienne dans les périodes de conquêtes sociales entre 2003 et 2016 au cours desquelles nous avons même réussi à éradiquer la faim, sous des gouvernements progressistes et qui, cependant, ne se sont pas accompagnées de transformations effectives des relations culturelles et de leur travail idéologique et politisant basé sur la changement dans les rapports d’hégémonie culturelle en faveur des populations les moins favorisées, qui sont majoritaires dans le pays et comprennent la quasi-totalité de la population d’ascendance africaine du pays, prouve la théorie basée sur les études de Pierre Bourdieu, selon laquelle la transformation des rapports sociaux ne se consolide qu’avec sa transformation conséquente des rapports culturels, faute de quoi, en plus de ne pas se consolider, ils ouvrent l’espace à des reculs dans les conquêtes sociales et au démantèlement des politiques publiques en faveur des populations les moins favorisées, comme c’est le cas de la population d’ascendance africaine qui nous connaissons bien dans notre processus l’histoire récente de la destruction de toutes les politiques visant à la création d’un de la protection sociale en faveur de la population défavorisée (qui comprend les personnes d’ascendance africaine) dans le pays, ce qui rend ce processus de changement des relations d’hégémonie culturelle devenu stratégique pour notre État dans le sens de la consolidation de ces transformations sociales, nécessaires même pour les consolidation de notre croissance économique et dans laquelle l’application effective des lois de 2003 et 2008 dans le sens de l’insertion effective de la Culture Afro et Indigène (et de ses valeurs civilisatrices) dans notre Education.
Violence symbolique contre la population noire dans le système éducatif et dans les médias.
Pierre Bourdieu dans son ouvrage : une reproduction, apporte une contribution importante à l’analyse de l’école moderne et à la lutte de toutes les minorités, en particulier les mouvements noirs, dans leur revendication de la reconnaissance de leurs références culturelles dans la construction symbolique des nations en dont ils subissent la discrimination, étant également due à son caractère culturaliste, elle peut servir d’argument qui sert de base à la construction de politiques publiques dans ces pays, devenant ainsi une réflexion importante en matière de lutte contre le racisme.
Cette analyse n’est pas possible sans la construction du concept de violence symbolique et de ses conséquences dans le système éducatif, que l’auteur définit dans son ouvrage comme :
Tout pouvoir de violence symbolique, c’est-à-dire tout pouvoir qui parvient à imposer des sens et à les imposer comme légitimes, déguisant les rapports qui sont à la base de leur force, ajoute sa propre force, c’est-à-dire proprement symbolique, à ces rapports de force.
L’action pédagogique est objectivement une violence symbolique comme imposition, par un pouvoir arbitraire, d’un arbitraire culturel.
L’action pédagogique est objectivement une violence symbolique dans un premier sens, alors que les rapports de force entre les groupes ou les classes qui constituent une formation sociale sont à la base de l’arbitraire qui conditionne l’établissement d’un rapport de communication pédagogique, qui c’est-à-dire d’imposition et d’inculcation d’un arbitraire culturel selon un mode arbitraire d’imposition et d’inculcation (éducation)
L’action pédagogique est objectivement une violence symbolique, en un second sens, dans la mesure où la délimitation objectivement impliquée dans le fait d’imposer et d’inculquer certaines significations, consenties, par la sélection et l’exclusion qui lui sont corrélatives, comme dignes d’être reproduites par une action pédagogique, reproduit (au double sens du terme) la sélection arbitraire qu’un groupe ou une classe opère objectivement dans et à travers son arbitraire culturel.
Le degré objectif d’arbitraire du pouvoir d’imposer une action pédagogique est d’autant plus élevé que le degré d’arbitraire de la culture imposée est élevé.
En tant que pouvoir de violence symbolique exercé dans une relation de communication qui ne peut produire son propre effet, c’est-à-dire proprement symbolique, au même titre que le pouvoir arbitraire qui permet à l’imposition de ne jamais apparaître dans son intégralité et comme l’inculcation d’un activité culturelle arbitraire se déroulant dans un rapport de communication pédagogique qui ne peut produire son effet propre, c’est-à-dire proprement pédagogique, de la même manière que l’arbitraire du contenu inculqué n’apparaît jamais dans son intégralité, l’action pédagogique implique nécessairement, comme condition sociale d’exercice, l’autorité pédagogique et l’autonomie relative de l’instance chargée de l’exercer
En tant qu’imposition arbitraire d’un arbitraire culturel qui assume l’autorité pédagogique, c’est-à-dire une délégation d’autorité, qui implique que l’instance pédagogique reproduise les principes de l’arbitraire culturel, imposés par un groupe ou une classe comme dignes d’être reproduits, tant par les deux son existence et le fait de déléguer à une instance l’autorité indispensable pour la reproduire, l’autorité pédagogique implique le travail pédagogique comme un travail d’inculcation qui doit durer suffisamment longtemps pour produire une formation durable ; c’est-à-dire; un habitus comme produit de l’intériorisation des principes d’un arbitraire culturel capable de se perpétuer après la cessation de l’Action pédagogique et, donc, de perpétuer les principes de l’arbitraire intériorisé dans les pratiques.
Tout système éducatif institutionnalisé doit les spécificités de sa structure et de son fonctionnement au fait qu’il est nécessaire de produire et de reproduire, par les moyens propres de l’institution, les conditions institutionnelles dont l’existence et la persistance (auto-reproduction de l’institution) sont nécessaires à la fois pour l’exercice de sa propre fonction d’inculcation quant à l’accomplissement de sa fonction de reproduction d’un arbitraire culturel dont il n’est pas producteur (reproduction culturelle) et dont la reproduction contribue à la reproduction des rapports entre groupes ou classes (reproduction sociale).
Cette construction pour Bourdieu s’inspire de sa propre trajectoire en France et de l’expérience de quelqu’un de son origine (Sud de la France, Pau, où l’on parle le Patois des Pyrénées) face à la culture francilienne et francienne qui c’est la langue prédominante de toute la production académique et de l’élite culturelle française.
Dans ce même ouvrage , l’ auteur définit , à partir de cette expérience , que la langue scolaire et le niveau de culture d’ une langue sont plus proches de l’ habitus culturel de la classe culturellement dominante et que ce facteur contribue donc à la réussite scolaire de ceux qui ont une langue . cet habitus et influence l’échec scolaire de ceux qui ont un habitus culturel différent de celui-ci.
En faisant un parallèle avec la réalité de Pierre Bourdieu, des immigrés de France au Brésil, on voit que la plus grande victime de cette violence symbolique institutionnelle, puisque dans le même système d’enseignement se trouve le système qui dicte quelles sont les références culturelles sur lesquelles nos institutions , on voit que la plus grande victime ici est la population noire qui se considère comme victime des rapports de force que les normes culturelles de la classe dirigeante imposent à notre système éducatif et cela sans l’application effective de lois comme la 10639/03 qui vise à intégrer culture noire l’action pédagogique, par l’intermédiaire de l’autorité pédagogique, qui accomplit un travail pédagogique qui, dans le système éducatif, cesse ainsi de reproduire la culture et, par conséquent, les relations sociales.
Seule l’intégration effective de la culture noire dans notre système éducatif fournira à la population noire les éléments nécessaires à son émancipation sociale qui lui permettra de maîtriser les codes symboliques de cet arbitraire culturel dominant qui donne actuellement accès à une production culturelle et académique génératrice de savoir sans qu’elle perde ses repères culturels.
De plus, cette action contribue à ce que cet arbitraire culturel ne soit plus inculqué, car ce n’est qu’avec l’intégration culturelle que notre population noire et notre académie pourront effectivement générer de la culture et cesser de reproduire la culture qui contribue à la reproduction des rapports sociaux.
L’inclusion de la population noire dans nos universités publiques par le biais d’actions positives doit s’accompagner d’une restructuration de notre système éducatif qui intègre nos références culturelles noires de notre pensée académique à l’école primaire, ce qui peut enrichir l’univers symbolique de nos étudiants d’une manière qui nous produisons une pensée académique qui sert nos fins d’intégration culturelle et qui, à défaut de produire de la culture par l’inculcation de l’arbitraire culturel qui est inculqué au service de la reproduction de notre structure sociale, fait que cette production culturelle sert les fins d’autonomisation sociale de nos noirs population et une construction sociale plus juste dans laquelle nous ne pouvons pas nier que pour qu’elle se produise, elle doit respecter les préjugés raciaux et culturels que l’exclusion a dans notre pays.
Actuellement, sans l’application effective de la loi 10639/03, ce que nous avons dans notre système éducatif, c’est l’action de violence symbolique contre notre population noire, puisque l’autorité pédagogique, en ne reconnaissant pas cette référence culturelle, inculque un arbitraire culturel d’une classe dirigeante par une action pédagogique qui légitime cette action pédagogique en faisant un travail pédagogique qui sert à ce que cette inculcation de l’arbitraire culturel dépasse l’espace scolaire et génère ses effets sur les relations extra-scolaires et déclenche cette reproduction culturelle et ce manque de production culturelle dans un ensemble système d’enseignement en effet, il œuvre à la reproduction des rapports sociaux et à la construction symbolique de nos institutions qui à leur tour excluent notre population noire, même si notre État œuvre aujourd’hui à des actions positives plus que nécessaires qui brisent l’inertie de l’exclusion raciale pour laquelle notre système éducatif finit par fonctionner, mais ce n’est que la première étape pour inverser le mois mo, et nous devrions réfléchir à partir de là si nos institutions académiques de formation des enseignants professionnels, en ne tenant pas compte de nos références culturelles noires, malgré beaucoup d’entre elles avec leurs discours d’inclusion sociale, ne sont pas seulement des professionnels de la formation qui servent cette reproduction culturelle qui sert de fin la reproduction des rapports sociaux puisque, comme toutes les données de l’IPEA nous le prouvent et nous ne pouvons pas le nier, notre exclusion a un biais racial et culturel.
Althusser, dans son « About Reproduction » avant Bourdieu, place l’Institution scolaire comme appareil idéologique de l’État et croise ces deux références académiques ainsi que notre regretté Milton Santos dans son documentaire sur « Les Conséquences du Consensus de Washington » et ses œuvres nous pouvons donc définir nos médias comme un appareil idéologique pour inculquer cet arbitraire culturel qui agit dans la violence symbolique contre la population noire de notre pays et qui a des conséquences plus néfastes et plus profondes que le système éducatif de notre pays dans ce rôle, malgré le Statut de l’égalité raciale qui fonctionne dans le sens opposé et a des implications pour les productions médiatiques
En excluant nos références culturelles noires dans leurs productions et ce qu’elles représentent dans la construction symbolique de notre patrimoine culturel et donc la place qu’elles doivent occuper dans la construction de nos institutions, et soit en stigmatisant soit en rendant invisibles les personnes noires dans ces mêmes productions, nos médias imposer des significations et les légitimer en privilégiant les puissances qui sont à la base de cette force, ajoutant son propre rapport de force qui sert les intérêts de notre élite culturelle et agissant ainsi comme une puissance de violence symbolique.
L’action des acteurs de nos productions médiatiques fonctionne ainsi comme l’action pédagogique dans le système scolaire dans l’inculcation de l’arbitraire culturel qui sert les finalités qui font de ces productions des agents de violence symbolique.
L’autorité pédagogique du système éducatif est remplacée par l’autorité publique dont jouissent ces mêmes acteurs dans notre espace médiatique et dans les productions qui visent à les responsabiliser dans leurs actions personnelles et même celles à caractère humanitaire et leurs campagnes institutionnelles qui renforcent leurs images ainsi que l’opinion publique, ainsi que toute la production intellectuelle qui travaille à renforcer cette opinion publique.
Le travail pédagogique qui inculque l’arbitraire culturel au-delà du moment de la production médiatique elle-même, fonctionne ici en excluant les productions culturelles qui valorisent nos références culturelles noires et la formation des institutions qu’elles ont agi, et quand cela se produit en raison du Statut de l’égalité raciale, il se déroule superficiellement et à des heures d’audience réduites, collaborant ainsi à l’inculcation de l’arbitraire culturel qui agit en sens inverse et n’est pas rare d’encourager et de parrainer des intellectuels qui œuvrent à faire ce travail pédagogique tout en étant des autorités pédagogiques.
Le système éducatif, l’appareil idéologique de l’État, dans le cas des médias, ce sont les chaînes de télévision ouvertes elles-mêmes, surtout qu’avec tout ce travail, elles agissent dans la reproduction culturelle, inculquant cet arbitraire culturel qui, avec ses relations de pouvoir, finit par étant un acte de violence symbolique contre la population noire, et de cette manière cette reproduction culturelle sert à reproduire des relations sociales dans lesquelles notre population noire est la plus touchée compte tenu des préjugés raciaux et culturels que l’exclusion a dans notre pays, comme nous ont déjà évoqué.
Les dernières données du SEPPIR de décembre 2012 montrent une forte augmentation du nombre de jeunes noirs tués par la violence au cours de la dernière décennie et montrent un nombre plus élevé d’abandons scolaires parmi ces jeunes.
Cela nous amène à réfléchir d’abord à la théorie de Bourdieu sur la violence symbolique, dans l’affaire contre la population noire. L’une des causes de cette évasion scolaire supérieure chez les jeunes noirs serait une conséquence du rôle reproductif de l’École, qui se charge d’une éducation inculquant la culture de la classe dirigeante et non d’une éducation émancipatrice permettant la maîtrise des codes de cette culture sans dénier à cette partie expressive de la population le droit de manifester sa propre identité ?. Car dans ce cas, selon Bourdieu, seul l’établissement de nouveaux rapports culturels peut ouvrir l’espace à l’établissement de nouveaux rapports sociaux.
Par contre, alors que l’on voit cette triste réalité concernant la jeunesse noire, la réflexion sur le sujet dans nos médias, l’un des agents de cette Violence Symbolique contre la population noire, est pratiquement inexistante. Cela signifie que la majorité des familles des victimes potentielles de ces violences n’ont que des divertissements de ce média, qui s’écartent de l’orientation de la sensibilisation, ce qui serait le premier pas vers la résolution des problèmes. Autrement dit, alors que notre population est principalement distraite par ses feuilletons et ses programmes sur les médias eux-mêmes, sous les célébrités et le public dans un monde fictif et illusoire, une grande partie de notre jeunesse noire est vulnérable à la violence et à l’exclusion dans un monde réel qui est très éloigné de la fiction de divertissement.
Par conséquent, l’un des objectifs de ce travail est de contribuer avec des éléments qui aident à établir de nouvelles relations culturelles pour ce processus, dans le sens d’inverser le processus de violence symbolique dans notre environnement éducatif, en reconnaissant la base mythique de notre matrice africaine ainsi comme nos héros noirs dans le processus de construction de nos archétypes de base de notre éducation.
1.2- Concepts de culture, de race, de racisme, d’ethnocentrisme, de préjugés et de discrimination raciale.
Dans ce chapitre, nous traiterons essentiellement des concepts centraux de ce travail dans son ensemble, qui sont la race, le racisme, l’ethnocentrisme, les préjugés et la discrimination raciale, et pour cela nous utiliserons des auteurs tout aussi centraux et indispensables pour la discussion, en particulier des Brésiliens tels que Marilena Chauí, Silvio Almeida et Kabengele Munanga qui doivent sans aucun doute figurer dans les politiques publiques nationales sur le sujet en question en raison de leurs trajectoires et de leurs travaux.
Nous utiliserons ici pour la définition de la culture le concept de Marilena Chauí.
Venant du verbe latin colere, dans l’origine culture signifie culture, soin
. Au départ, c’était la culture et le soin de la terre, donc l’agriculture, avec les enfants, donc la garde des enfants, et avec les dieux et le sacré, donc le culte. En tant que culture, la culture était conçue comme une action conduisant à la pleine réalisation de quelque chose ou des potentialités de quelqu’un ; il devait faire germer, fructifier, s’épanouir et couvrir de bienfaits. Au cours de l’histoire de l’Occident, ce sens s’est perdu jusqu’au XVIIIe siècle, avec la Philosophie de l’Illustration, le mot culture réapparaît, mais comme synonyme d’un autre concept, devient synonyme de civilisation.
Ainsi, selon ce qui est produit à partir de l’expérience occidentale et eurocentrique, le concept de civilisation ne peut exister ni même se consolider sans le concept de culture, par conséquent, le concept de culture est stratégique dans le développement d’un pays et d’un peuple en tant que civilisation.
Quant au concept de race, je m’en tiens à l’essentiel de ce qui se trouve dans les travaux du professeur Kabengele Munanga, la plus grande référence dans l’étude des relations raciales dans le pays avec qui j’ai eu le plaisir de suivre des cours dans le cadre de mon processus de maîtrise à la Université de São Paulo et qui est au cœur des mouvements noirs pour justifier la légitimité de la lutte pour la promotion de l’égalité des droits raciaux.
Il est important de fixer les concepts de race, de racisme et d’ethnicité dans ce contexte.
Selon Munanga, dans ses textes, le concept de race trouve son origine dans la botanique et la zoologie au sens de classer les espèces d’êtres vivants et dans les Lumières européennes du XVIIe siècle, il a commencé à désigner la diversité humaine, la classant en trois races, blanches , noir et jaune de leurs caractéristiques physiques en commun sous des critères de rationalité, comme le décrit Munanga dans ses textes.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, grâce au développement scientifique, il a été prouvé qu’il n’existe pas de différences biologiques entre les êtres humains qui justifieraient, par conséquent, par ce critère la classification des êtres humains par race.
Cependant, comme ceux qui détiennent l’hégémonie dans les récits de l’académie internationale ont une pensée eurocentrique et que ce sont les Européens blancs qui ont créé ce classement en trois races, plaçant une échelle de valeur entre ces races indiquant que la race blanche était la supérieure, il est indéniable que même si la science prouve que le concept de race n’existe pas par ses critères, il est également indéniable qu’il existe en tant que construction sociale et à cet égard nous dit l’anthropologue Kabengele Munanga :
« Ils l’ont fait en construisant une relation intrinsèque entre les qualités biologiques (couleur de la peau, traits morphologiques) et psychologiques, morales, intellectuelles et culturelles. Ainsi, les individus de la race « blanche » ont été collectivement déclarés supérieurs à ceux des races « noire » et « jaune », en raison de leurs caractéristiques physiques héréditaires, telles que la couleur claire de la peau, la forme du crâne (dolichocéphalie), la forme des lèvres, le nez , menton, etc. qui, selon eux, les rendent plus belles, plus intelligentes, plus honnêtes, plus inventives, etc. et par conséquent plus aptes à diriger et à dominer les autres races, principalement les noirs les plus sombres de tous et par conséquent considérés comme les plus stupides, les plus émotifs, les moins honnêtes, les moins intelligents et donc les plus soumis à l’esclavage et à toutes les formes de domination. »
Actuellement, le concept de race n’a aucune validité dans le domaine des sciences naturelles, mais il s’est imposé comme un concept des sciences sociales pour étudier, débattre et critiquer les inégalités existantes entre les races dans la société.
Le concept de racisme, quant à lui, est la croyance qu’il est possible de classer les êtres humains en différentes races naturellement hiérarchisées, non seulement par leurs aspects physiques, mais aussi par des caractéristiques morales, psychologiques, intellectuelles et culturelles, inhérentes à cette « race sociale » .
Pour entrer dans le concept d’ethnocentrisme, il faut d’abord être conscient de ce qu’est le concept d’ethnicité.
Et donc, selon Munanga, « une ethnie est un groupe d’individus qui, historiquement ou mythologiquement, ont un ancêtre commun ; ils ont une langue commune, la même religion ou cosmovision ; la même culture et vivent géographiquement sur le même territoire ».
Cela signifie que parmi les races, il y a diverses ethnies. Dans le cas de l’Afrique, le concept d’ethnicité vient du concept du même ancêtre mythique, comme nous le dit Carlos Serrano, tout comme il se produit chez les peuples indigènes amérindiens et les sociétés asiatiques traditionnelles, mais qui, dans le cas des peuples européens, est également lié aux aspects des valeurs culturelles et historiques dans le cadre et le contexte de leurs identités nationales
Ainsi, selon l’étude de l’Université de São Paulo.
Ainsi, les caractéristiques de la culture ethnique sont la cible de préjugés, comme par exemple les religions d’origine africaine au Brésil. Kebengele écrit même que « le racisme pratiqué aujourd’hui dans les sociétés contemporaines n’a plus besoin du concept de race ou de la variante biologique, il est reformulé à partir des concepts d’ethnicité, de différence culturelle ou d’identité culturelle, mais les victimes d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier ». .. et les races d’hier sont les ethnies d’aujourd’hui. Ce qui a réellement changé, ce sont les termes ou les concepts, mais le schéma idéologique qui sous-tend la domination et l’exclusion est resté intact ».
En tout cas, pour exposer ces concepts, le travail du ministre des droits de l’homme Silvio Almeida sur sa définition de ce qu’est le racisme structurel est essentiel, que je recommande de lire comme un travail initial pour tout processus de lutte contre le racisme en complément de cette description , ainsi que les travaux de Djamila Ribeiro et Sidnei Nogueira comme introductifs à ce qu’ils proposent d’être dans le sens d’initier toute discussion sur le sujet.
Selon Silvio Almeida, le concept de racisme structurel va au-delà de la simple violence directe envers sa victime et se produit lorsque le racisme est normalisé et devient une forme de rationalité atteignant à la fois des normes conscientes et inconscientes et devenant également une règle structurelle de la société, te devient comme ça mode de vie normal
En définissant le racisme comme structurel, Silvio Almeida parle en trois dimensions plus précisément qu’il se déploie au-delà d’une simple pathologie mais comme cet élément présent dans la vie quotidienne : Économie, Politique et Subjectivité.
Dans le domaine économique, par exemple, Silvio Almeida décrit la manière dont les femmes noires sont les principales victimes de notre système fiscal qui, en se concentrant essentiellement sur la consommation, affecte les travailleurs qui gagnent moins et qui sont à la base de la pyramide sociale avec plus grand impact, et dans notre cas les femmes noires
Il a également révélé dans le domaine politique le manque de représentation efficace des agendas de ces femmes qui, alors que les femmes blanches entre 2003 et 2013 ont vu la violence à leur encontre diminuer de près de 10 %, les femmes noires au cours de la même période ont vu une augmentation de plus de 50 % des cas. de violence à leur encontre.
Et Silvio Almeida réaffirme que le racisme est structurel précisément à cause du manque de mobilisation sociale de ceux qui n’en souffrent pas mais qui devraient soi-disant s’intéresser à le combattre, et qu’il ne provoque pas la moindre réaction ou s’en scandalise quand des drames surviennent dans des pays d’Europe ou du Nord en général quand, par exemple, un autre jeune homme noir meurt dans le génocide que vit cette jeunesse noire dans nos périphéries auxquelles ils montrent leur totale indifférence.
Silvio Almeida renforce la question lorsqu’il met en garde contre l’indifférence totale de la société face au fait que la majorité des jeunes noirs sont assassinés (77 % du nombre total de meurtres dans le pays), l’incarcération massive de Noirs dans le pays, ainsi que l’étonnement de personnes occasionnelles les Noirs occupent des espaces, des postes et fréquentent des lieux importants pour être vus de manière normalisée dans un pays à majorité noire (56 % autodéclarés, environ 80 % en fait).
Il prend la parole et conclut en disant qu’il est perçu de manière normale que les espaces de pouvoir dans le pays sont presque entièrement monopolisés par les Blancs alors que 56 % des Brésiliens se déclarent noirs et que des questions comme celle qu’il a soulevées obligent à être blanc est la règle et être noir est l’exception, légitimant la blancheur comme norme raciale et de domination sociale et condition préalable à l’ascension vers des espaces de pouvoir.
Par conséquent, comme il l’affirme, pour inverser la situation, il faut être suffisamment sensible pour s’éveiller à de telles réalités et, dans le cas de la population blanche, lorsqu’elle est consciente, être également disposée à renoncer à ses privilèges.
Il mentionne également que, de la même manière qu’il parle de racisme structurel, il pourrait aussi parler de la question du privilège masculin, qui est également structurante des rapports de force sociaux et que si l’on combine les questions économiques et politiques, on peut ainsi percevoir que la base des relations raciales et du racisme structurel est la clé pour comprendre le système d’exploitation sociale qui prévaut dans nos structures institutionnelles, y compris dans le pays.
1.3 – Hiérarchies sociales et culturelles.
Tel que défini par le site Educa Mais à partir de l’ouvrage Mercado de Trocas Symbolicas de Pierre Bourdieu :
La hiérarchie sociale fait référence aux positions que les individus occupent dans la société. On peut également dire que son concept est lié aux divisions des niveaux existants au sein de la structure sociale, en tenant compte de plusieurs facteurs, tels que : le sexe, la race et l’ethnicité.
Ainsi, chacune des caractéristiques d’un individu pouvant être classée selon la même le soumet à une certaine Hiérarchie Sociale, que ce soit ce que Pierre Bourdieu appelle l’habitus dans différentes dimensions (linguistique, culturelle, et surtout qui l’identifie comme membre de un groupe social donné, donc soumis à l’arbitraire culturel de la classe également culturellement dominante, étant ainsi directement lié aux concepts de Hiérarchie Sociale et Culturelle, comme nous le verrons ci-dessous).
Selon la même étude, ce concept n’est pas un fait contemporain ni exclusif aux seules civilisations occidentales (bien que chez les peuples subsahariens et amérindiens il ait d’autres significations que l’étude anthropologique de ces mêmes nous montre dans leurs particularités, notamment avec rapport direct au rapport qu’ils entretenaient avec les moyens de production, leurs détenteurs et leur mode de production lui-même)
Quoi qu’il en soit, l’étude cite cette question historique au sein des sociétés occidentales qui nous influencent dans lesquelles le concept est présent, comme on peut le voir dans l’extrait ci-dessous :
Historiquement, la hiérarchie sociale faisait déjà partie des civilisations anciennes, mettant en évidence, avant tout, les conditions économiques des familles. Pendant la féodalité , par exemple, la société était divisée en trois classes sociales : le clergé (membre principal de l’Église catholique), la noblesse (représentée par les seigneurs féodaux) et les serfs (couche appartenant aux paysans).
Ensuite l’étude ouvre la voie pour définir le concept de stratification sociale si présent au sein de nos études sociologiques et qui existe à partir du concept de Hiérarchie Sociale, se confondant avec ce même concept, comme on peut le voir ci-dessous :
De telles différences (entre classes sociales) sont responsables de la création de statuts et par conséquent de la création d’une stratification sociale qui, encore aujourd’hui, reste encore divisée en catégories similaires à l’époque féodale : classe supérieure , classe moyenne et classe inférieure . La différence entre ces classifications entre le Moyen Âge et l’Époque contemporaine réside dans la possibilité pour les groupes de prospérer et d’atteindre la couche sociale la plus élevée (mobilité sociale ascendante) ou l’inverse (mobilité sociale descendante).
Le concept de hiérarchie culturelle, d’autre part, implique qu’il y a une culture dominante et une autre culture dominée et normalement la culture dominante est celle de la classe également culturellement dominante, donc en revenant au concept de violence symbolique du premier chapitre, nous avons que toute Violence Symbolique passe par une action d’inculcation d’un arbitraire culturel et aussi dans ce cas d’une culture arbitraire qui n’appartient pas à l’habitus culturel des individus de la culture dominée.
Dans tous les cas, l’inculcation d’une culture dominante et par conséquent d’un arbitraire culturel ne signifie pas l’acceptation et l’assimilation totale et complète de cette culture et de cet arbitraire culturel et dans ce fossé social et culturel, il est possible de résister et de créer des alternatives pour revenir en arrière. relations d’hégémonie culturelle également et cette stratégie étant nécessaire pour le processus de mobilité sociale collective des minorités telles que les populations afro-descendantes et indigènes dans notre pays.
Dans ce contexte, l’espace existe institutionnellement dans l’éducation depuis la loi 10639/03, même s’il n’y a pas de disposition d’allocation budgétaire, ni de sanction pour les enseignants qui ne l’appliquent pas (soi-disant pour des raisons de nature religieuse, qui ne devraient pas entrer en ligne de compte cas dans un pays laïc selon sa Constitution) puisqu’il n’y a donc aucun contrôle quant à sa pleine application.
En tout état de cause, c’est dans l’espace de l’Éducation que se donne la possibilité de la mobilité sociale, de sorte que l’on peut vérifier l’avènement de ces écarts parmi les classes populaires, qui rendent possible un changement possible dans les rapports d’hégémonie culturelle et, par conséquent, , dans les relations de hiérarchie culturelle.
1.4 – Capital social et capital culturel .
Selon Pierre Bourdieu dans ses Études du XXe siècle, où il fut l’un des plus grands théoriciens de la sociologie, sinon le plus grand, le pouvoir dans le monde contemporain ne se mesure plus seulement au capital économique, comme nous le montre la théorie marxiste, définissant la société en termes sociaux. classes sociales et plaçant au centre de la mobilité sociale des classes défavorisées, précisément la lutte des classes sociales telle que nous la connaissons exhaustivement dans ses théories centrales dans les études sociologiques de tous les temps après son avènement.
Bourdieu dans la seconde moitié du XXe siècle arrive à la conclusion que le pouvoir d’un individu à l’époque contemporaine se mesure par d’autres variables que son seul capital économique et ces variables définissent, entre autres, sa possibilité de mobilité tant sociale qu’économique comme ainsi que la continuité et la conservation, la croissance et l’accroissement de ces capitaux en eux-mêmes, parmi lesquels se trouvent le capital économique et le patrimoine de ces mêmes individus.
Bourdieu définit donc que ces variables sont des capitaux qu’un individu peut acquérir tout au long de sa vie ou dans certains cas hériter et sont : Capital Economique, Capital Culturel, Capital Symbolique et Capital Social que je décrirai brièvement dans l’ordre à la lumière de la théorie de Bourdieu former.
Le Capital Economique étant la quantité de possessions et de biens matériels, ainsi que la possession des moyens de production selon la théorie marxiste que Bourdieu n’abandonne pas mais étend le concept de Capital à d’autres éléments. Dans tous les cas, il considère la propriété du capital économique comme centrale dans les relations de pouvoir et pour la mobilité sociale des individus, confirmant ainsi l’importance de la lutte des classes, tout en précisant qu’il existe d’autres éléments importants dans le processus d’ascension sociale.
Le Capital Culturel étant les connaissances et connaissances formelles acquises à travers le processus de formation intellectuelle d’un individu et légitimées par des titres et diplômes qui le placent dans une position sociale qui rend ses services et connaissances d’une grande importance selon les exigences de la société pour son développement, et ce sont, par exemple, tous les scientifiques, techniciens et chercheurs de tous les domaines de la connaissance qui ont plus ou moins de pouvoir dans d’autres domaines selon leur propre domaine de connaissance. Ces individus ne disposent pas nécessairement de moyens de production, mais leurs savoirs reconnus et légitimés permettent la mobilité et l’ascension sociale dans le monde contemporain et définissent également des positions sociales, variables nécessaires pour occuper les espaces de pouvoir. L’inverse se produit aussi et les détenteurs des moyens de production et du capital ne sont pas toujours les individus les plus dotés de capital culturel et dans certains cas ils ne l’ont même presque pas (surtout comme on le voit dans nos sociétés des pays en voie de développement dans certains espaces de pouvoir économique ).
Le capital symbolique est déjà lié à la construction de l’image des individus et de leur prestige conséquent, des honneurs qu’ils peuvent recevoir ainsi que de la reconnaissance d’une certaine position qu’ils occupent dans un certain espace social, tout cela n’étant pas nécessairement lié à un capital économique, la propriété des moyens de production voire l’absence de capital culturel et de titres académiques, techniques ou intellectuellement reconnus. Des exemples de cela sont des personnes occupant des postes élevés dans la fonction publique ou dans l’intérêt public, ainsi que des décorations et une reconnaissance sociale familiale, comme plusieurs quatre cents personnes de São Paulo et des familles traditionnelles dans le passé, mais actuellement presque en faillite dans de nombreux cas et dans le monde post moderne des blogueurs et des youtubeurs, des artistes de toutes sortes qui font reconnaître leur travail par un certain public (même si beaucoup ont un capital économique) et que ce capital peut être converti en puissance du fait de l’influence que peuvent avoir ceux qui le possèdent dans la société dans laquelle ils évoluent.
Le capital social, quant à lui, est lié aux relations qu’un individu donné établit et au pouvoir que ces relations exercent dans la société ou est lié à ce qui peut se refléter dans des facteurs qui apportent un certain bénéfice à cet individu. Le réseautage d’un individu est donc son plus grand capital social au sein de l’environnement professionnel. Les relations avec des personnes de pouvoir ou pouvant exercer un pouvoir ou une influence dans un environnement ou une société font également partie de ce capital social. Un exemple clair en sont les fameuses “foires des joueurs millionnaires du football européen”, enfants et parents et amis de personnes liées à la politique publique ou aux institutions du monde de l’entreprise qui exercent un certain pouvoir dans ces espaces et qui profitent de l’influence que ces personnes doivent leur demander des références professionnelles pour elles-mêmes ou d’autres proches, des faveurs, etc. (enfin juste des exemples car souvent pour des raisons éthiques ces personnes de pouvoir, notamment celles liées à la politique ou à la puissance publique se retrouvent, ou devraient être, incapables d’intercéder pour qui que ce soit dans certaines situations).
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